Observation de la Complexité

Photo Numérique
Colombes - Février 2008

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Comments

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"Le regardeur finit l'oeuvre".
(Marcel Duchamp)

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Bonsoir JP,
ce que tu dis est juste JP, et je reviens vers toi car ce matin même je lisais ceci dans "le temps scellé" d'Andrei Tarkovski (une piste de réponse à ta question) :
" Reliée à la tâche commune d'une maîtrise sur le monde, la création artistique a de multiples aspects et des rapports innombrables avec l'activité vivante de l'homme. Le cheminement de l'homme vers la connaissance est infini, et aucune tentative qui se voudrait un effort de meilleure compréhension de la vie humaine n'est trop modeste pour être négligée".
Je trouve que cette réflexion, dans sa simplicité, vibre tout à fait avec le questionnement autour de ta "bassine mal lavée" transformé en "tondo contemporain interrogatif".
Selon ton regard et en fonction des transformations que tu lui as fait subir, cette "bassine mal lavée" parle en fait de bien plus de choses que d'elle-même.
C'est au regard du spectateur de poursuivre le travail....

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Au contraire, Prune, en étalant tes mots tu ouvres la possibilité de débattre sur la complexité ou non que l'on donne à une oeuvre, sur ses différentes perceptions, sur nos différents regards.
Et la question sur la transformation je me la posais aussi car pourquoi accoler un tel titre à une telle image?
Et par toutes ces interrogations, il vaut mieux, sans doute, continuer à dialoguer.

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En lisant ta réponse à mon com, je me sens idiote tout à coup. Mes petites interrogations semblent bien évidentes et mon regard sur cette oeuvre sans doute réducteur.
Même si, pourtant, la complexité semble permettre une multitude de regards possibles sur les choses.
Il vaut mieux, sans doute, parfois retenir les mots...

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La complexité par l'essence même de son nom amène le questionnement.
Outre tes interrogations, n'est-ce pas notre propre regard qui évalut la complexité de telle ou telle chose?
Rothko écrit: "La vérité, la réalité de chacun est confinée dans ses frontières et doit être perçue en fonction des moyens qui lui sont génériques."
N'appréhendons-nous pas la complexité des choses ainsi?

Et pourquoi, ici, transformer le fond d'une bassine mal lavée en un tondo contemporain interrogatif?