Un écrin pour Isabelle

Retravailler un peu les écrins, c'était l'offre du jour. Un retour prématuré mais le temps nous échappe alors il faut en profiter... L'écrin d'Isabelle se tourne vers les premiers et nous distille des morceaux de mémoire grattés au fond du réservoir. Et pourtant tourments et vicissitudes de la vie quotidienne s'écrivent aujourd'hui.

            

Plus je travaille ces écrins et plus les figurines me parlent. J'imagine leur sérénité comme un leurre. Elles veulent nous raconter ce qui bouillonne sous le tissu coloré de leur linceul et cette ligne verticale fermant à tout jamais leurs désirs inassouvis.

Lilas fleurit sous la baie vitrée de l'atelier, prête à s'octroyer une liberté printanière précoce. Ecrin de couleurs sur un lit blanc, pur. La solennité vous quitte-t-elle?

 

"Il y a des choses qu'on ne peut pas dire. Seul le corps les connaît. Il les conserve patiemment dans ses cellules intelligentes et silencieuses, jusqu'à ce que vous soyez prêt à voir."
(Ce que sait le corps-Chita Banerjee DIVAKARUNI)

Comments

[lor]

C'est bien l'étape suivante, les anges?..

Magnifique transformation et mise en valeur!
En effet, toute sérenité apparente est bien un leurre,on ne s'y trompe pas.

Pour ma part je trouve ça très réussi et juste.