Les Ames Tournoyantes

Lille - Octobre 2004

Une oeuvre de Erwin Redl (Eglise Sainte Marie Madeleine)

Comments

[jp]

C'est un peu tout ça à la fois, sauf l'appropriation, je n'en ai pas le droit (le négatif est témoin). Je crois que sur ce post c'est le lien le plus important, justement pour aller découvrir un univers que j'ai apprécié, qui m'a touché. Rien ne peut remplacer la déambulation physique mais témoigner sur des émotions peut créer l'envie de s'en rapprocher.

[van acker]

Dans ce type d'oeuvre - plutôt des environnements que des installations d'ailleurs - l'expérience physique est essentielle, tu as raison. Mais alors pourquoi cette référence ici ? cette reformulation en 2D ? c'est une manière de dire par l'image une émotion particulière ? de témoigner de ton appropriation, de ton interprétation de cette oeuvre ? comme un regard d'artiste sur l'oeuvre d'un autre artiste ?

[jp]

Se déplacer, respirer dans l'oeuvre a quelque chose d'envoûtant. On est ailleurs. Vraiment. Le regard est capturé, transporté vers un inconnu plaisant.

[van acker]

Je n'ai pas expérimenté cette installation de Redl. Mystique, sans doute étant donné le lieu mais pour moi son travail est plus basé sur l'espace, la géométrie en 3D en partant du point comme élément de base. Se donner le point comme matière essentielle pour occuper une architecture ; c'est une bonne base de réfexion, je trouve. Mais c'est vrai que les couleurs, la lumière sont des constituants qui contribuent à la création d'une ambiance. Le propos de Redl ne doit donc pas être aussi "basique" que ce que je penser.

[jp]

C'était déjà très mystique comme installation. En tous les cas c'était l'impression du moment sur place. Je l'ai détourné en négatif pour éviter le copier-coller et créer une image différente mais si tu as été sur le lien (en cliquant sur Erwin Redl) tu as vu que l'atmosphère dégagée par les diodes (âmes) et le lieu forçait l'écoute de son propre ressenti, zappant ainsi le titre et le propos de l'auteur.